Nightmare ...
J'avais éteint la lumière sereine et apaisée...
A cette heure là je devrais dormir...
Pourtant très visiblement ce n'est pas le cas...
J'ai besoin de dormir, j'ai envie de dormir, mais le sommeil se refuse...
Parce qu'il est des froides heures nocturnes où le rire et l'humour n'arrivent plus à l'emporter sur les questions, la peur et cette sourde angoisse qui ronge.
Quand la lumière s'éteint, la confiance fuit quand bien même on la croit solidement installée et les pires moments vécus reviennent en mémoire comme pour prévenir de ceux qui vont arriver...
Quand fuir ne sert à rien, on ne peut qu'affronter ...
Il faut affronter!
Tout à la fois, ce qui se passe en ce moment, ce qui s'est passé hier, ses blessures les plus douloureuses et intimes, celles qu'on croyait guéries, celles qui ne guériront jamais...
Mais aussi ses erreurs, ou celles qu'on croit avoir fait, vouloir réécrire l'histoire, accepter qu'on ne pourra pas, se demander si la prochaine fois on arrivera à faire autrement, avoir appris ...
Affronter ses peurs, qui se mélangent sans distinction, celles qui ont un rapport et celles qui n'en ont aucun...
Se demander encore si on sera assez forte et si on l'a jamais été.
Se demander encore si on est vraiment seule ou incapable de voir les gens qui nous entourent et si un jour, quand on en aura vraiment besoin, ils seront bien là.
Se rendre compte qu'on a toujours du mal à croire qu'on puisse être aimée par des gens ...
Avoir l'impression d'être revenue presque 10 ans en arrière, d'être sur la fin de ses 15 ans et déjà presque 16, une mère qui pète les plombs alors que le crabe a été vaincu et qu'on espérait avoir enfin un peu de paix et personne qui n'écoute ni ne croit ce qu'on dit ... L'impression de devenir dingue ...
Se rappeller les cours séchés, les envies réelles de fugue empêchées par des amis ...
Se souvenir d'avoir réellement été sauvée par une mère grand qui n'avait pas perdu la vue ni la boule!
Accepter que de mère grand il n'y a plus, mais que les amis sont toujours là...
Leur faire confiance pour être là encore quand il faudra...
Se faire confiance pour être plus forte et mieux armée qu'il y a 10 ans ...
Verbaliser encore et toujours, parce que la parole libère même si elle reste confinée à notre tête.
Accepter de pleurer parce que de toute façon personne ne voit.
Prendre le risque d'oser l'écrire en vrac et sans auto-censure ...
Se dire que demain quand le jour sera revenu, les mots on ne les prononcera plus, et qu'ils laisseront encore place à l'humour et la joie, parce qu'il est plus facile de pleurer que de rire mais qu'on préfère quand même le rire!
Et retourner se coucher ... vraiment apaisée ... ?
Sa mère la pute (pas les mamans!) ce que j'ai froid maintenant ... Gla gla glaaaaaaaaaaaaaaa
Quelle idée de vouloir écrire à cette heure là au lieu d'être au chaud dans son lit dans les bras de Morphée!
(Ou alors... je me suis faite plaquer par Morphée et je m'en suis même pas rendue compte!)
A cette heure là je devrais dormir...
Pourtant très visiblement ce n'est pas le cas...
J'ai besoin de dormir, j'ai envie de dormir, mais le sommeil se refuse...
Parce qu'il est des froides heures nocturnes où le rire et l'humour n'arrivent plus à l'emporter sur les questions, la peur et cette sourde angoisse qui ronge.
Quand la lumière s'éteint, la confiance fuit quand bien même on la croit solidement installée et les pires moments vécus reviennent en mémoire comme pour prévenir de ceux qui vont arriver...
Quand fuir ne sert à rien, on ne peut qu'affronter ...
Il faut affronter!
Tout à la fois, ce qui se passe en ce moment, ce qui s'est passé hier, ses blessures les plus douloureuses et intimes, celles qu'on croyait guéries, celles qui ne guériront jamais...
Mais aussi ses erreurs, ou celles qu'on croit avoir fait, vouloir réécrire l'histoire, accepter qu'on ne pourra pas, se demander si la prochaine fois on arrivera à faire autrement, avoir appris ...
Affronter ses peurs, qui se mélangent sans distinction, celles qui ont un rapport et celles qui n'en ont aucun...
Se demander encore si on sera assez forte et si on l'a jamais été.
Se demander encore si on est vraiment seule ou incapable de voir les gens qui nous entourent et si un jour, quand on en aura vraiment besoin, ils seront bien là.
Se rendre compte qu'on a toujours du mal à croire qu'on puisse être aimée par des gens ...
Avoir l'impression d'être revenue presque 10 ans en arrière, d'être sur la fin de ses 15 ans et déjà presque 16, une mère qui pète les plombs alors que le crabe a été vaincu et qu'on espérait avoir enfin un peu de paix et personne qui n'écoute ni ne croit ce qu'on dit ... L'impression de devenir dingue ...
Se rappeller les cours séchés, les envies réelles de fugue empêchées par des amis ...
Se souvenir d'avoir réellement été sauvée par une mère grand qui n'avait pas perdu la vue ni la boule!
Accepter que de mère grand il n'y a plus, mais que les amis sont toujours là...
Leur faire confiance pour être là encore quand il faudra...
Se faire confiance pour être plus forte et mieux armée qu'il y a 10 ans ...
Verbaliser encore et toujours, parce que la parole libère même si elle reste confinée à notre tête.
Accepter de pleurer parce que de toute façon personne ne voit.
Prendre le risque d'oser l'écrire en vrac et sans auto-censure ...
Se dire que demain quand le jour sera revenu, les mots on ne les prononcera plus, et qu'ils laisseront encore place à l'humour et la joie, parce qu'il est plus facile de pleurer que de rire mais qu'on préfère quand même le rire!
Et retourner se coucher ... vraiment apaisée ... ?
Sa mère la pute (pas les mamans!) ce que j'ai froid maintenant ... Gla gla glaaaaaaaaaaaaaaa
Quelle idée de vouloir écrire à cette heure là au lieu d'être au chaud dans son lit dans les bras de Morphée!
(Ou alors... je me suis faite plaquer par Morphée et je m'en suis même pas rendue compte!)